Marine Le Pen : le Conseil d’État rejette son recours
Le Conseil d’État a confirmé, ce mercredi 15 octobre, l’inéligibilité immédiate de Marine Le Pen. En rejetant son recours, la plus haute juridiction administrative empêche la présidente du Rassemblement National de se présenter à toute élection, au moins jusqu’en 2026.
Le Conseil d’État a confirmé la peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution immédiate, prononcée par le tribunal correctionnel de Paris. Cela signifie que Marine Le Pen ne peut plus se présenter à une élection, même si elle a fait appel. Elle avait été radiée des listes électorales en avril, ce qui l’empêche de voter et de se présenter à un scrutin. Cette décision intervient alors que la dirigeante du RN préparait déjà la présidentielle de 2027.
Cette condamnation est liée à l’affaire des assistants parlementaires européens. La justice reproche à Marine Le Pen et à plusieurs anciens élus du Front national (l’ancien nom du RN) d’avoir utilisé de l’argent du Parlement européen pour payer des collaborateurs du parti en France, et non à Bruxelles. Le Parlement européen évalue le préjudice total à environ 3,5 millions d’euros.
Elle devra attendre 2026 pour connaître son sort
Le procès en appel aura lieu en 2026. La justice décidera, à ce moment, si elle maintient, allège ou supprime la sanction prononcée contre Marine Le Pen. En attendant, Marine Le Pen ne pourra pas être candidate, notamment à la présidentielle de 2027.
Cette décision est un coup dur pour le Rassemblement National, qui devra peut-être revoir sa stratégie électorale. Cette décision relance les spéculations autour de l’avenir du RN. Plusieurs observateurs estiment que Jordan Bardella, actuel président du parti, pourrait incarner la relève si Marine Le Pen reste empêchée.



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