Sébastien Lecornu à France 2 : « Ma mission est terminée »

Sébastien Lecornu à France 2 : « Ma mission est terminée »

Au journal de 20 heures de France 2, ce mercredi 8 octobre, Sébastien Lecornu est revenu sur sa mission de consultation des partis politiques.

Invité du 20H de France 2, Sébastien Lecornu a d’abord tenu à clarifier sa position. « Ma mission est terminée. J’ai tout essayé », a-t-il déclaré, rappelant qu’il ne « courait pas après le job » de Premier ministre. Envoyé par Emmanuel Macron pour trouver un compromis avec les partis politiques, il a affiché une posture de médiateur et non d’homme de pouvoir.

Un nouveau Premier ministre sous 48 heures

Le premier ministre démissionnnaire a affirmé que les conditions étaient réunies pour que le président nomme un nouveau Premier ministre dans les prochaines 48 heures. Selon lui, les perspectives de dissolution de l’Assemblée nationale « s’éloignent ». Ce choix rapide devrait permettre d’éviter une paralysie institutionnelle dans un contexte tendu.

Le budget 2026, un impératif

Autre point clé de son intervention : la présentation du projet de budget 2026. « Il ne sera pas parfait par définition, il sera l’objet de débats », a reconnu Sébastien Lecornu. Mais pour lui, toutes les forces politiques consultées, à l’exception de La France insoumise et du Rassemblement national, jugent dangereux de ne pas voter de budget avant la fin de l’année.

La réforme des retraites, point de blocage

Sans surprise, le dossier des retraites a occupé une place centrale dans son intervention. Sébastien Lecornu a admis qu’il s’agissait d’un « vrai point de blocage ». Il a toutefois refusé de confirmer une suspension de la réforme, comme le réclame la gauche. « Il faudra trouver un chemin pour que le débat ait lieu », a-t-il simplement indiqué. Selon le premier ministre démissionnaire, cette suspension demandée par les partis de gauche couterait « pas moins de trois milliards d’euros » en 2027.

Pas de présidentielle anticipée

Interrogé sur l’hypothèse d’une élection présidentielle anticipée, le Premier ministre démissionnaire a été clair : « Ce n’est pas le moment de changer de président de la République ». Dans un contexte international incertain, il estime que la stabilité institutionnelle prime sur toute autre considération politique.

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